Thèmes de Pessah et du jeûne des premiers-nés

Thèmes de la Pessah et du jeûne des premiers-nés

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Pessah comme histoire et destin

Cette fête, connu largement sous son nom hébreu de Pessah פסח, et communément appelée en français la « Pâque juive », commémore la sortie d’Egypte. A un niveau spirituel, cette fête nous confronte avec la notion de Rédemption. En termes de calendrier, elle annonce la saison printemps.

Ces trois concepts : liberté – rédemption – printemps interviennent ensemble dans les différents aspects de l’observance de Pessah.

Historiquement, la sortie d’Egypte (l’Exode), que Pessah commémore est (conjointement aux évènements du mont Sinaï), l’un des moments déterminant de l’histoire juive. Mais Pessah, plus que n’importe quelle autre fête, regarde aussi vers le futur.

En effet, Pessah offre le cadre d’un voyage entre un passé lointain et un futur glorieux. Tout comme Dieu a fait sortir Israël d’Egypte, et tout comme le peuple juif observe Pessah à chaque génération, nous espérons que Dieu nous fera passer d’un monde de pauvreté, de douleur et de perte à un monde de complétude, de paix et de contentement.

Ce fût un long voyage. En son cœur, le judaïsme est une croyance optimiste et Pessah est la fête de l’espoir, qui nous permet de poursuivre le voyage d’année en année, de génération en génération.

Pessah est aussi appelé la fête du printemps hag ha’aviv חג האביב dans Deutéronome 16:1.

A Pessah, nous ouvrons les portes de nos maisons et déclarons : « que celui qui a faim entre et mange ». Plutôt que d’attendre la dernière minute pour se préoccuper de celui dans le besoin, il est une ancienne coutume de collecter de l’argent avant Pessah pour fournir aux moins fortunés.

Dans ce but, aujourd’hui de nombreux rabbins lancent des appels à Pessah, en faisant référence souvent aux campagnes de maot hittim מאות חיטים – l’argent pour du blé.

Le jeûne des premiers-nés – Ta’anit Bekhorot תענית בכורות

La dernière des dix plaies, « la mort des premiers-nés égyptiens » makat bekhorot מכת בכורות , fût le paroxysme dramatique des évènements ayant conduits à la sortie d’Egypte.

Pour formaliser la répugnance des oppressés de jadis à célébrer la souffrance des innocents qui ont conduit à leur libération de l’esclavage et à cultiver une profonde humilité qui devrait accompagner cette réticence, un usage est apparu, pour les aînés de chaque famille juive de jeûner la veille de Pessah.

Quand Pessah commence un samedi soir, le jeûne est déplacé au jeudi précédent. (En dehors du cas où Yom Kippour tombe un samedi, il est considéré comme inapproprié de jeûner le Chabbat ou Erev Chabbat, bien que le 10 Tevet puisse parfois tomber un vendredi).

De nombreuses communautés tiennent un siyoum סיום pour contourner le jeûne, préférant annuler toute expression de regret pour ce qui a été un miracle divin de salvation. Comme le Jeûne des premiers-nés n’est pas une ordonnance biblique, la participation à une célébration joyeuse comme celle marquant l’achèvement d’un traité du Talmud, remplace le jeûne.

Traditionnellement le jeûne des premiers-nés est pris par les hommes, et non par les femmes, puisqu’il était traditionnellement entendu comme un reflet de la plaie envoyée par Dieu contre les premiers-nés fils d’Egypte. (Et non tous les premiers-nés, incluant ainsi les filles.)

Il n’y a néanmoins aucune raison pour les femmes, désireuses de reconnaître la souffrance des enfants innocents d’Egypte, de ne pas également jeûner la veille de Pessah, si elles le souhaitent ou de participer à une fête de siyoum pour s’épargner l’obligation d’un jeûne qu’elles ont personnellement décidé de prendre sur elles.

Traduction fournie avec le soutien du « Rabbi Reuven Hammer Institute for Masorti Jewish Learning ». Vous pouvez en apprendre davantage ici.

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  • Masorti Olami

    Masorti Olami builds, renews and strengthens Jewish life throughout the world, with efforts that focus on existing and developing communities in Europe, Latin America, the Former Soviet Union, Africa, Asia and Australia.

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    The Reuven Hammer Institute for Masorti Jewish Learning expands and supports the local Giyur (conversion) process for our communities around the world. Together with Masorti Olami, The Hammer Institute deepens their work through developing more materials, increasing our presence, and including more interested candidates. Giyur was a topic very close to Rabbi Reuven Hammer z”l’s heart, and he spent his life dedicating his work towards the worldwide Masorti/Conservative movement.

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